Le Temps – SwissBorg, de la cyberbanque à l’app de trading

« Le côté marchand de rêves de SwissBorg nuit à l’écosystème local et à l’image de la Suisse à l’international, relève un de leurs critiques, Yves Bennaïm, spécialiste du bitcoin et rédacteur du blog «Filouteries dans le monde des cryptomonnaies» sur le site du Temps. Comme la plupart des ICO, j’ai l’impression qu’ils jouent sur l’attirance des gens pour le bitcoin mais sans respecter les principes de base à l’origine de sa valeur, qui sont la transparence et la décentralisation. »

https://www.letemps.ch/economie/swissborg-cyberbanque-lapp-trading

Sébastien Ruche
8 avril 2020 à 21:26

Bilan – “L’arbre qui cache la forêt – Construction d’une Bitcoin-Nation (2e partie)

Dans la 1ère partie de cette série sur la fameuse “Crypto Nation” du Conseiller Fédéral Johann Schneider-Ammann, j’entamais une réflexion sur la manière dont la Suisse entra dans le XXe siècle en dématérialisant l’argent à travers les services de la Poste. L’expérience nous montra que cette évolution, mise en place relativement simplement, eut un impact en profondeur, et transforma la monnaie et la société tout entière.

Dans cette 2ème partie, j’examine les fausses questions qui se posent quant à la direction et les mesures à prendre pour apprivoiser l’avenir de ces technologies, à un niveau national.

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Bilan – Bulle des ICO, le début de la fin

Amusante ironie, à peine le Canton de Genève publiait-il avec optimisme son “Guide: Initial Coin Offerings (ICOs)”, Bilan titrait justement “ICO, investissement perdant?” et jetait un froid en se penchant sur les chiffres réels de cette mode spéculative et plutôt creuse.

Il ne faut évidemment pas mettre à la poubelle toute la révolution crypto, qui est bien là pour durer. Mais comme d’habitude, pour 1 projet innovant il y a 1’000 arnaques parasites. C’est une évolution organique, darwinienne et antifragile. On doit donc rester vigilant, et ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.

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Bilan – Dérives marketing: les différences entre Ripple, les ICOs, et Bitcoin

En exposant la semaine dernière les tentatives infructueuses par Ripple de faire lister leur crypto-monnaie (XRP) sur les plateformes Coinbase et Gemini, Bloomberg mettait en lumière plusieurs problématiques très intéressantes, qui aident à mieux comprendre d’où vient la valeur à un crypto-actif, et pourquoi Bitcoin maintient sa position de leader.

Ripple (la société) aurait donc proposé des sommes conséquentes à deux (au moins) des plus grosses plateformes d’achat et vente de Bitcoin, pour convaincre celles-ci de proposer Ripple (la monnaie) à leurs utilisateurs. En soit rien d’illégal, car il s’agit après tout d’entreprises privées qui négocient entre elles la compensation d’un service commercial. Mais cela met le doigt sur le mécanisme de valorisation de certains crypto-actifs et leurs méthodes de marketing à la limite de la manipulation de marchés.

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TDG.ch – Le gendarme de la finance libère la «crypto nation»

«  «Jusque-là, la FINMA se contentait de dire que ces levées de fonds n’étaient pas hors la loi. Désormais elle les différencie», détaille, en écho, Yves Bennaïm, créateur de cette association d’entreprises impliquées dans les cryptomonnaies et la technologie informatique blockchain. (…)

Promoteur actif des nouveaux services de transactions instantanées que permet la technologie de la blockchain, le fondateur du think tank 2B4CH reste des plus dubitatifs. Le but de ces ICO «n’est pas de vendre des parts dans une PME – c’est très réglementé – mais de collecter des donations dont on pourra faire ce que l’on veut», prévient Yves Bennaïm. (…)

«Si c’était bien fait ce serait une première historique, mais là, le gouvernement vénézuélien surfe sur l’effet de mode et déploie à l’échelle nationale un stratagème qui va surtout permettre à quelques-uns de s’enrichir», grince le spécialiste des monnaies alternatives Yves Bennaïm. »

https://www.tdg.ch/economie/gendarme-finance-libere-crypto-nation/story/30708744

Pierre-Alexandre Sallier
23.02.2018

Le Temps – La cryptomonnaie vénézuélienne? Une «escroquerie» en faveur de l’élite du pays

«  Finalement, cette opération vénézuélienne ressemble vraiment à «une escroquerie, puisque face à une hyperinflation, le gouvernement décide d’imprimer encore de la monnaie, mais avec des billets virtuels», analyse Yves Bennaïm, fondateur du think tank 2B4CH, dédié au monde des cryptos et de la blockchain à Genève.

Pour ce partisan des nouvelles monnaies, le petro «pénalisera la population vénézuélienne, mais permettra aussi, paradoxalement, à d’autres acteurs internationaux de se poser les bonnes questions sur ce qu’il faut faire et ne pas faire». L’expérience du petro «montrera au grand public que de nouvelles solutions peuvent émerger grâce à la blockchain, les premières ne seront peut-être pas les plus concluantes, tout comme la création d’Internet n’a pas immédiatement débouché sur la naissance de Google ou d’Uber», conclut Yves Bennaim. »

https://www.letemps.ch/economie/cryptomonnaie-venezuelienne-une-escroquerie-faveur-lelite-pays

Sébastien Ruche
21 février 2018 à 20:54

Bilan – Crypto-actifs: mieux comprendre les ICOs

Tout le monde en parle, plusieurs milliards de francs mis à contribution en 2017, qui font la fortune de certains pendant que d’autres s’interrogent ou paniquent, les ICOs (acronyme de “Initial Coin Offering”) c’est une nouvelle méthode de financement apparue récemment et qui ne laisse pas indifférent, mais face à laquelle la majorité reste quand même confuse et perplexe.

Pour mieux comprendre comment ça marche et de quoi il s’agit, il suffit de se pencher sur le contexte de ses origines. Les ICOs c’est le mariage approximatif du financement participatif (ou “crowdfunding”) et de l’introduction en bourse (IPO, pour “Initial Public Offering”), le tout à la sauce crypto pour être dans l’air du temps.

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